Le projet de réforme des modes d’accueil, présenté en décembre 2020 par Adrien Taquet, ne reprend presque aucune des préconisations faites par les personnalités hautement compétentes de la commission des « 1000 premiers jours ».
Pire, elles vont à l’opposé des engagements pris par le Secrétaire d’Etat qui affirmait, le 2 juillet dernier, lors du point d’étape de la dite-commission : « La crise a accentué ce que l’on savait déjà, à savoir la nécessité de mieux accompagner à la parentalité et d’investir dans l’enfance autant que nécessaire. On mettra les moyens qu’il faut, c’est un investissement sur l’avenir ».
Aujourd’hui, quatre de nos six établissements sont fermés. Notre personnel s’est mobilisé en nombre pour leurs conditions de travail, et la qualité d’accueil des enfants. Il considère que la qualité de prise en charge des enfants et leur sécurité sont menacées. Nous nous solidarisons, en tant qu’employeur gestionnaire, à l’appel à la mobilisation.
Nous vous demandons également de vous y associer, en tant que parents ! C’est de l’avenir de nos enfants et donc de notre société qu’il s’agit !
La petite enfance est devenue un « marché » contre lequel nous devons résister. Au rendement et au profit, nous opposons la disponibilité, la professionnalisation, la bienveillance et la bientraitance des familles et des enfants accueillis.
Oui la petite enfance a un coût, mais elle n’a pas de prix !
Nous avons interpellé par écrit l’ensemble des élus du département (députés, sénateurs, maires, conseillers départementaux, CAF) par le biais de notre Fédération.
Nous vous demandons de nous rejoindre dans cette mobilisation, car nous n’aboutirons pas, si les parents ne se font pas l’écho de nos exigences au service de l’enfant.
Pour cela vous pouvez interpeller votre député.e avec copie au Maire de Bordeaux (proposition de courrier à télécharger en dessous de l’article).
Merci pour votre compréhension et votre collaboration.
